Seule Venise
4ème de couverture:"A quarante ans, quittée par son compagnon, elle vide son compte en
banque et part à Venise, pour ne pas sombrer. C’est l’hiver, les
touristes ont déserté la ville et seuls les locataires de la pension où
elle loge l’arrachent à sa solitude. Il y a là un aristocrate russe en
fauteuil roulant, une jeune danseuse et son amant. Il y a aussi, dans la
ville, un libraire amoureux des mots et de sa cité qui, peu à peu, fera
renaître en elle l’attente du désir et de l’autre.
Dans une langue ajustée aux émotions et à la détresse de son personnage,
Claudie Gallay dépeint la transformation intérieure d’une femme à la
recherche d’un nouveau souffle de vie. Et médite, dans le décor d’une
Venise troublante et révélatrice, sur l’enjeu de la création et sur la
force du sentiment amoureux."
Après ma lecture réjouissante de L'office des vivants, j'avais envie de réitérer une lecture de Claudie Gallay. malheureusement, je n'ai pas été emballée par cette lecture: les personnages ne m'ont pas atteint, je n'ai rien partagé avec eux. Et le fin m'a laissé sur ma faim, n'ayant pas réussi à comprendre ce que ce voyage à Venise avait laissé à cette femme.
On reconnait bien le style de Claudie Gallay, des phrases courtes, un côté un peu austère, la présence de l'eau toujours très présente, une lecture facile.
Alors une lecture agréable du côté du style mais mitigée du côté de l'histoire. tout ça ne m'empêchera sans doute pas de lire un nouveau Claudie Gallay.
A venir pour le mois de mai, il me semble, du format poche de Les Déferlantes .