Ne jamais dire: "Fontaine je ne boirais plus de ton eau"
4ème de couverture: "Comme tout scénariste d'Hollywoodd'Hollywood, David Armitage aspire à devenir riche et célèbre. Marié depuis onze ans à Lucy et père d'une petite Caitlin, il ne supporte plus la médiocrité d'une vie rythmée par des disputes incessantes. Mais, alors qu'il pensait sa carrière mort-née, l'incroyable se produit : l'un de ses scénarios, acheté par la télévision, connaît un succès retentissant. Nouvelle coqueluche d'Hollywoodd'Hollywood, David peut enfin mener l'existence dont il avait toujours rêvé, au côté d'une jeune productrice aux dents longues... Jusqu'au jour où Philip Fleck, un milliardaire cinéphile, lui propose une étrange collaboration. Sans le savoir, David tombe alors dans une spirale infernale dont il ne pourra sortir qu'au prix d'une complète remise en question.[...]"
Il y a quelques années je découvrais Douglas Kennedy à travers Les désarrois de Ned Allen et L'homme qui voulait vivre sa vie. Deux romans que j'avais beaucoup apprécié, mais la lecture inachevée d'un troisième de ses romans (dont je ne me rappelle plus le titre) ne m'avait pas donné l'envie de le relire à nouveau. Toutefois les ventes impressionnantes, dans la librairie où je travaille, de son polar Cul de sac (aujourd'hui réédité sous le titre de Piège nuptial) et les bonnes critiques qui entouraient ce roman m'ont fait changer d'avis et j'avais adoré!!!! L'année dernière lorsque le représentant Belfond me présente La Femme du Vème, je lui demande si il est dans la même veine que ses premiers romans (ceux que j'ai lu!!), il me répond que oui et je me lance à nouveau dans la lecture d'un roman de Douglas Kennedy. Et là désespoir total, j'ai détesté ce roman....et là je m'étais dit que: "alors maintenant c'est fini, je ne lirais plus un roman de Kennedy!". Mais il paraît que l'humeur des femmes varie....donc tout ça pour dire que j'ai lu pendant mes vacances Rien ne va plus.
C'est un roman que j'ai beaucoup apprécié et j'ai retrouvé ce que j'avais aimé dans ses premiers romans: un homme qui décide de changer de vie mais qui réalise que sa nouvelle vie n'est pas si exaltante que ça. Douglas Kennedy dépeint un Hollywood plus cruel que l'on ne se l'imagine, une société qui nous porte aux louanges très vite mais peut nous condamner tout aussi vite dans la minute qui suit.
Je me demande encore avec ce roman si Douglas Kennedy ne voulait pas être auteur de policier, l'intrigue est assez bien mené,et les fils de l'enquête se nouent et se dénouent avec habileté.
Dans l'ensemble un agréable moment de lecture.